
Une héroïne à contre-courant, cruelle, machiavélique, mais aussi passionnée et fragile
Un secret que Célia ne veut pas révéler à Marc, le jeune étudiant qu'elle manipule.
Un homme du monde qu'elle séduit.
Célia met la main sur le mystérieux carnet bleu et découvre, horrifiée, que Melle Smith parle d'elle en termes peu élogieux. Pourquoi ?
L'enfant est-il de Marc ou de Philippe ?
Des photos étranges, dérangeantes... des macro-photos bizarres.
Vous allez découvrir, chers lecteurs, une maladie peu connue et galvaudée que l'on confond avec des dépressions chroniques. Je vous parle ici, dans ce livre, de la bipolarité, maladie durant laquelle les fluctuations de l'humeur peuvent être impressionnantes.
Un univers à la fois clair et malsain qui vous troublera.
J'ai trouvé que cette citation de Jean d'Ormesson était particulièrement adaptée à ce roman : "La vie est une fête et un désastre".
Un bel hommage aux sentiments liés à ces instants sereins ou orageux qui se succèdent dans nos vies.

Gavroche et Celia
L'auteur façonne, par son écriture, un personnage qui peu à peu lui échappe ; celui-ci va mener sa vie propre. Une fois créé, il pense, agit et parle tout seul, sans l'aide de son créateur. Il prend corps. L'écrivain en est surpris, parfois peiné ou horrifié comme le docteur Frankenstein devant sa créature qu'il ne comprend plus. Ainsi, Célia, protagoniste du carnet bleu de Mademoiselle Smith, m'a souvent mise au défit de trouver d'autres mots que les siens pour définir ses actes ou ses émotions. Maintenant que je l'ai créée, elle existe et va vivre pour vous.
Puis le personnage se met à exister grâce aux lecteurs qui l'imaginent, le voient, l'entendent. Ils éprouvent de vrais sentiments pour lui. Qui n'a pas suivi Gavroche sur les barricades et qui n'a pas pleuré sa mort ? Vous allez faire la connaissance de Célia si vous ouvrez mon roman. Elle vous surprendra, et vous éprouverez de la haine, de l'amour, de la tendresse, du dégoût pour elle car elle est un personnage complexe qui n'a pas fini d'exister dans vos têtes et dans la mienne !
Un roman sur la bipolarité
Beaucoup d'idées fausses circulent sur la bipolarité. Certains s'en amusent. D'autres ferment les yeux et les oreilles. Quelques remarques s'imposent.
La bipolarité est une des maladie mentale les plus graves. Si elle n'est pas traitée, elle est mortelle. Le bipolaire peut se suicider ausi bien en phase maniaque qu'en phase basse. C'est ainsi que ceux qui en sont atteints ont un traitement lourd, psychologique et médicamenteux qui a des effets secondaires non négligables. Ces troubles touchent à peu près 600 000 personnes, entre 1% et 6% de la population générale parmi lesquels des hommes politiques, des artistes et des sportifs connus. La nature de cette maladie qui dure toute une vie, source de nombreuses vicissitudes, impose une continuité de la prise en charge et l’acceptation d’un traitement au long court qui souvent inclu des périodes en hôpital psychiatrique. Les effets secondaires des médicaments sont terribles ( tremblements, perte de mémoire, prise de poids...)
Ce n'est pas une simple variation de l'humeur, loin s'en faut. Ce sont de véritables montagnes russes, phases maniaques et phases dépressives, entrecoupées d'épisodes mixtes et d'épisodes qu'on peut qualifier de "normaux".
- La phase maniaque : le malade se sent surexcité, parle beaucoup, dort peu, a de l'énergie à revendre, se croit immortel et puissant, invincible, dépense sans compter son argent, sa vie et son capital santé. Il peut bien évidemment, mettre sa vie en danger.
- La phase dépressive : le malade ne peut plus bouger tellement il est fatigué. Il ne mange plus, a des idées suicidaires, se sent vide et pitoyable. Il ne réagit pas aux stimulus de la vie en général. Il dort beaucoup.
- La phase mixte : le malade est à la fois agité et déprimé. Il dort difficilement, les idées tournant en boucle dans son cerveau. Il est très fatigué.
Le suicide est une véritable menace pour le bipolaire. De même, le fait de prendre un traitement à vie peut lui sembler insuportable. Lorqu'il va mieux, il estime qu'il est guéri et arrête son traitement : erreur terrible qui conduit à la récidive, souvent à l'hospitalisation en hôpital psychiatrique.
Cette maladie est difficile à comprendre pour l'entourage, surtout dans les phases maniaques où le malade semble être au meilleur de sa forme. Ne jamais dire à un bipolaire en phase dépressive "Réagis", "bouge-toi" : il ne peut pas le faire. Pour aider les proches, profamille propose un programme complet sur la maladie, les façons de la gérer, de répondre et guider le malade.
J'ai abordé ce sujet dans mon roman intitulé "Le carnet bleu de mademoiselle Smith" car on en parle beaucoup et mal. J'espère avoir un peu contribué à rétablir la situation sur cette maladie méconnue.
Interview
· Pourriez-vous nous présenter votre livre ?
Parlez-nous de votre livre, de son univers, madame Lambert.
Il s'agit d'un roman sur la bipolarité, maladie mal connue, galvaudée, que j'ai voulu mettre en lumière à travers une histoire fictive. Par contre, tous les renseignements que je donne sur cette maladie sont exacts.
L’histoire de passe dans le Var, à Hyères. Il s’agit des aventures un peu folles d’une jeune femme ambitieuse et déséquilibrée, Célia, qui va en faire voir de toutes les couleurs à son entourage et notamment aux hommes qu'elle manipule. Elle est suivie par une infirmière étrange, Melle Smith, qui écrit un journal sur sa patiente. Le lecteur va donc avoir une vision à la fois extérieure et intérieure de la maladie. Célia vit la bipolarité dans tout ce qu’elle a de déséquilibre et d’excès, Melle Smith l’analyse plus froidement. Il y a deux lectures en parallèle. Je précise bien qu’il s’agit d’un roman et non d’un témoignage. Le rythme est soutenu, rapide, car Célia enchaîne les catastrophes. On n’a pas le temps de s’ennuyer.
Ce roman offre un dialogue introspectif qui interpelle. Il ne s'agit pas de heurter mais de réveiller, de susciter des émotions, de faire ressentir. Il s'agit d'un hommage aux sentiments liés à ces instants sereins ou orageux qui se succèdent dans nos vies.

· Trois mots pour décrire votre univers
Escapade, amour et extrême.
Escapade car Célia l’aventureuse veut vivre autre chose, qu’elle déteste le quotidien,le conventionnel, ce qui est terne et sans éclat.Amour parce que Célia va faire l’apprentissage de l’amour sous toutes ses formes. Extrême car le rythme du roman suit la surexitation de l’héroïne et ses abattements.
· Qu’est-ce qui vous a poussé à l'écrire ?
Des réflexions, des moqueries que j'ai entendues sur la bipolarité. On met cette maladie à toutes les sauces ! L'incompréhension des gens qui pensent qu'un déséquilibre passager de l'humeur est forcément synonyme de bipolarité.
Argumentaire

Pourquoi faut-il absolument découvrir "Le carnet bleu de mademoiselle Smith" ?
1) Un sujet d’actualité
Le carnet bleu de mademoiselle Smith est un roman étonnant et particulier, composé d'aventures et de témoignage.
Il traite avant tout d’un sujet sérieux qui intrigue tout le monde, la bipolarité, à travers le journal d’une infirmière qui analyse froidement sa patiente Célia. Elle tient un journal de bord et va suivre l’évolution, les différentes phases de cette maladie incurable et mystérieuse.
Pourquoi un tel choix ? La bipolarité est un sujet d’actualité, une maladie mal connue ou galvaudée. Il est temps de rétablir une certaine vérité. Je suis moi-même bipolaire. J’ai donc puisé dans mon expérience personnelle. Faire connaître cette maladie incurable au grand public me semble particulièrement nécessaire car beaucoup d’idées fausses circulent à son propos. Pour autant, il ne s’agit pas d’un témoignage au sens propre du terme, la partie imaginaire étant aussi importante que le côté médical. Mais les symptômes et les protocoles sont rigoureusement exacts.
2) Un roman d’aventures palpitantes :
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le carnet bleu n’est pas un roman sombre. C’est avant tout un roman d’aventures. En effet, j’ai insisté sur les phases maniaques de l’héroïne pour développer et enchaîner des péripéties imaginaires (viol, rapt, cambriolage, enlèvement...)
3) Un changement de point de vue :
Il s’agit d’un roman particulièrement vivant et original car il alterne l’écriture personnelle de Mademoiselle Smith sur son carnet, ses impressions à la première personne, et le récit proprement dit, à la troisième personne. Ce changement de point de vue permet aux lecteurs d’avoir une vision à la fois interne et externe de la maladie de Célia. Celle-ci est plutôt inconsciente, insouciante, contrairement à l’infirmière qui consigne le moindre signe. Son carnet devient ainsi le fil conducteur de l'intrigue. Que va-t-elle en faire ?
4) Un roman local
Ce roman se déroule en Provence. L’héroïne Célia s’installe à Hyères, sur le Mont des Oiseaux, chez sa tante, pour trouver du travail. Elle se promène sur le tombolo de l’Almanarre, où elle va rencontrer Marc, va jusqu’à La Londe en stop. Puis elle fait une escapade sur la côte d’Azur et va vivre à Nice où elle entreprend des études de photographie.
Sandrine Lambert nous a confié “Le carnet bleu de Mademoiselle Smith“…et déjà le succès est au rendez vous.
Cet excellent article dans Var Matin en est une des nombreuses preuves. Les rendez-vous dédicaces et salons s’enchaînent déjà et vous serez certainement nombreux à la rencontrer. Longue vie à cet ouvrage magnifique où le roman vous laisse découvrir tout en douceur un mal nommé “bipolarité” au travers de personnages parfaitement bien placés dans leur rôle. André Israël, éditeur d'Encre Rouge.

Avis des lecteurs
Un choc émotionnel. Une anti-héroïne machiavélique au passé trouble, une infirmière insaisissable et mystérieuse...
- La naissance d'un livre est en soi un événement pour l'auteur(e), mais là, c'est un événement pour l'éditeur, et surtout pour le public, les lecteurs. Le sujet abordé est absolument génialement écrit, un subtil mélange d'amour, d'escapade, sur fond de bipolarité...pour l'avoir lu entièrement, je peux dire que c'est du très bon ! André Israel
- Livre reçu, et lu avant de l'offrir à Azilis, et beaucoup aimé !!! Les portraits des personnages sont bien brossés, et on les imagine sans peine. Martine
- J'ai été embarquée dès les premières lignes. Le personnage principal est attachant et on souffre avec elle de ses troubles psychologiques. On ne s'ennuie à aucun moment, l'intrigue est bien ficelée, on est même surpris de la référence à une triste actualité. Je le conseille vivement. Martine, 14 janvier 2018
- J' ai lu Le carnet bleu de mademoiselle Smith. Il m'a beaucoup plu. Traiter la bipolarité est je suppose une thérapie pour cette artiste. En tout cas bravo Sandrine Lambert. Cela nous donne à réfléchir. Josette Hermieu
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